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j'ai bien aimée ce site evec musique
Par Anonyme, le 06.12.2011
faîtes des dons !
Par valentine, le 04.12.2011
y a t'il un lien entre les centaures et halooween (c'est tres importants)
Par anonyme, le 03.12.2011
magnifique site ! voilà enfin un blog qui sort de l' ordinaire !!! je recherchais pareil bestiaire de qualite
Par LUNE LOUP, le 30.11.2011
bonjour, j’espère que tu va bien , nous sa va pour le moment, beaucoup de brouillard ici même très épais sur l
Par robert87300, le 26.11.2011
Date de création : 03.09.2006
Dernière mise à jour :
02.12.2011
733 articles
Les dons du Téléthon ont permis de spectaculaires avancées. L’ensemble de la recherche internationale a bénéficié de ces progrès et des premières grandes victoires sur la maladie ont été remportées. Votre générosité est indispensable pour relever les nouveaux défis. La médecine de demain a besoin du Téléthon !
Chaque premier week-end du mois de décembre, le Téléthon remet son compteur à zéro et fait appel à la générosité sans faille des Français. Cela fait 25 ans que l'aventure du Téléthon est née. Comment tout a commencé ? Saviez-vous qu'en 1987 une association de parents de malades a fait le pari incroyable d'importer un concept américain à la télévision française ? Saviez-vous qu'il existe différents types de Téléthon en Europe ? Que le Téléthon a aussi lieu sous le soleil ? Qu'en 2004 le compteur a, pour la première fois, dépassé la barre des 100 millions ? Retour sur une histoire extraordinaire.
J'invite tout les autres blogeur à refaire cette article sur leur blog.
Faite un don : https://don.telethon.fr/
Le Saumlon de la Sagesse
Dans la mythologie celtique irlandaise, le Saumon de la sagesse (ou Saumon de Llyn Llyn), plus souvent appelé Saumon du savoir, est à l'origine un saumon ordinaire, qui mange les neuf glands tombés de l'arbre du savoir dans le fleuve Boyne - ou parfois la rivière Shannon. Ce faisant, le saumon devient énorme et acquiert tout le savoir du monde, devenant plus sage que les Hommes. De plus, la première personne qui mangerait sa chair entrerait en possession de ce savoir.
Finn Mac Cumaill
Le poète Finegas, aussi connu sous le nom de Finneces, a durant sept ans tenté de pêcher ce saumon. Quand il l'attrape enfin, il demande à son apprenti, Finn Mac Cumaill, de le faire cuire pour lui. Alors que l'eau bout, une éclaboussure brûle Finn qui suce son doigt afin d'apaiser la douleur. Instantanément, il bénéficie de toutes les connaissances du monde. Quand il apporte son repas à Finegas, ce dernier perçoit une flamme nouvelle dans les yeux de son apprenti. Questionné par son maître, Finn commence par nier avoir goûté le poisson, mais finit par avouer, sous la pression, l'accident.
Ces connaissances et cette sagesse exceptionnelles ont permis à Finn de devenir le chef des Fianna, le mythique groupe de guerriers défenseurs du roi d'Irlande. Finn pouvait en effet accéder au savoir du saumon en suçant son pouce.
Marquage Article
Sources : WikipédiaSource Image :H.R Miller
Le Cuélebre
Le Cuélebre ou Culebre est une créature mythologique des régions celtiques des Asturies et de Cantabrie qui apparaît sous les formes soit d'un dragon-serpent ailé de grande taille avec une tête. Son corps est écailleux de couleur vert et rouge.
Sa fonction est de surveiller les trésors. Dans la mythologie asturienne, il existe de nombreuses références à ces trésors occultes constitués de pièces d'or de grandes valeurs.
Le Cuélebre a l'habitude d'être dérangé par des hommes vivant près de sa cachette, souvent dans un bois, une grotte ou une fontaine. Cette créature s'alimente d'êtres humains morts ou vifs. Le point faible du Cuélebre est sa gorge car le reste de son corps et couvert de dures écailles qui le rendent pratiquement invulnérable. Lorsque la créature se fait vieille elle s'engloutit au fond de la mer avec ses trésors pour se reposer.
Marquage Article
Sources : WikipédiaSource Image : Natureculture
Aldaria02 déjà 6 ans !
Aldaria souffle ses 6 bougies ! Cela la fait un bout de temps que le projet Aldaria02 a été créé pour permettre à tous d'avoir une bibliothèque de connaissances fantastiques gratuites ! Je tien à tous vous remercier pour vos commentaires et E-mail de soutien et d'informations pour permettre au projet de survivre depuis tellement d'années.
Depuis quelques temps j'ai beaucoup de boulots, je ne cache pas que cela m'énerve de ne pas m'occuper du blog mais ce n'est pas pour autant que je ne passe dessus lire vos commentaires etc.
Donc en début de ces premiers mois qui sont pour Aldaria les plus beaux avec toutes les fêtes et légendes qui ressortent l’histoire d’une nuit voir plus, je vous souhaite de bonnes fêtes prochaines ainsi que une bonne soirée et un grand merci à tous encore ! 6 ans ce n’est pas rien !
Attention: La remise en ligne de nouveaux articles vas reprendre en début Octobre ! Et n'oubliez pas de vous inscrire à notre Newsletter.
Cordialement, G.R
Le rat-garou
Autre déscription
Roman;">Les rats garous sont des créatures hideuses qui vivent la nuit au fond des grottes ou en montagnes. Ce sont des créatures hautes de 2 mètres environ. Ils vivent en clans et préfèrent effrayer qu’attaquer. Toutefois si un rat attaquait, les blessures infligées seraient mortelles quelque soit la taille et l’emplacement de la blessure.
Marquage ArticleSources : Wikipédia-D&D
Source Image : D&D
Les Basaandere
Les Basaandere, compagnes des Basajaunak, ont pour habitude de rester à proximité de l'entrée des cavernes, ou près des fontaines. Elle y passent des heures à peigner leur chevelure, tout en gardant un œil sur leurs vastes trésors. Le vol d'un peigne d'or, par un berger, est un thème de conte fréquent.
Il est pratiquement impossible de voir de près l'une de ces créatures, car dès que l'on s'en approche, elles disparaissent comme par magie.
(Voir article Basajaunak)
Marquage ArticleSources : Wikipédia
Source Image : Wikipédia
Le Basajaun
Dans la mythologie basque, le Basajaun, Basa Jaun ou Baxajaun (pluriel : Basajaunak, femme : Basaandere, Basa Andere, Basandere) désigne une créature imaginaire, sorte d'homme corpulent, poilu et sauvage, vivant dans les Pyrénées basques, en particulier dans la forêt d'Iraty. En basque, Basajaun signifie littéralement « le seigneur de la forêt », ou encore « le seigneur sauvage ». Basa andere signidie « Dame sauvage ». Par ses caractères physiques et ses comportements, c'est un des "hommes sauvages" ou sylvains, protecteurs de la nature et des activités agro-pastorales, connus dans la plupart des cultures traditionnelles, et plus particulièrement dans les zones de montagnes (yéti, almasty, Jean de l'Ours et autres...)
Caractéristiques
Les caractéristiques du Basajaun sont peu marquées, selon les lieux et les époques c'est tantôt un géant, tantôt une sorte de lutin. Il pénètre parfois dans les maisons ou les bergeries, se sert sans vergogne la nourriture préparée, sans que les humains n'osent intervenir. Il inspire crainte et respect. D'après les contes plus récents, on s'accorde pour dire que le Basajaun serait bien bâti, ses cheveux atteindraient ses genoux, il serait très agile, fort, velu, avec des caractéristiques animales. Par attraction probable d'un autre personnage, le Tartaro, on attribue parfois au Basajaun un œil unique, tel le cyclope, et son rôle est alors souvent néfaste. Étant des génies ruraux, les Basajaunak sont également considérés comme les protecteurs des troupeaux : si l'orage survient, un Basajaun crie pour avertir le berger ; ils empêchent aussi les loups d'approcher les troupeaux.
Dans d'autres récits populaires, les Basajaunak seraient les premiers à avoir cultivé la terre : les êtres humains obtinrent le droit de cultiver la terre lorsqu'un jour un homme (souvent il s'agit de saint Martin) gagna un pari contre un Basajaun. Il aurait alors volé les graines que le Basajaun était en train de semer, et serait revenu vers les siens pour leur enseigner comment produire la nourriture. Ils feraient également figure de premiers forgerons, de premiers meuniers (dans chaque cas, un secret essentiel leur est dérobé par les hommes). Selon certaines légendes, ils se servaient de la scie, encore inconnue des Basques, dont la lame leur avait été inspirée par la forme dentelée d'une feuille de châtaignier.
Ils sont l'archétype des Gentils ou Jentils, peuples d'avant le christianisme, détenteurs de secrets, chassés par la nouvelle religion. Le Basajaun, comme à peu près toutes les créatures mythiques, est arrêté et perd tout pouvoir devant les signes religieux : le son des cloches, les croix, les chapelles...
Habitat
Les Basajaunak vivent dans les montagnes du Pays basque. Ils élisent domicile dans le sol, dans des grottes et des cavernes. Dans le sens basque, il s'agit d'une galerie qui met en communication le monde extérieur et le monde souterrain. Celles-ci sont si vastes qu'elles font penser à d'immenses châteaux.
Particularités
Selon certaines légendes, relativement rares, les Basajaunak seraient excessivement rapides à la course. Pourtant, ils doivent s'appuyer sur un bâton. Les empreintes qu'ils laissent dans la neige sont facilement reconnaissables. En effet, on y distingue un pied d'homme à côté d'un pied de cheval. Ils sont parfois dotés d'un œil unique, situé au milieu de leur front : caractéristique propre au cyclope (Tarto, Tartaro) avec qui on l'a progressivement assimilé. D'ailleurs, on donne souvent à l'un et à l'autre le nom d'Anxo.
Les enfants naissant de l'union d'un Basajaun et d'une humaine se nomment des hachkos.
Les Basaandere
Les Basaandere, compagnes des Basajaunak, ont pour habitude de rester à proximité de l'entrée des cavernes, ou près des fontaines. Elle y passent des heures à peigner leur chevelure, tout en gardant un œil sur leurs vastes trésors. Le vol d'un peigne d'or, par un berger, est un thème de conte fréquent.
Il est pratiquement impossible de voir de près l'une de ces créatures, car dès que l'on s'en approche, elles disparaissent comme par magie.
Comment s'en débarrasser ?
Les contes font état de rencontres entre des humains et le Basa Jaun. Pour lui échapper, il faut avoir recours à divers expédients, comme se réfugier dans une église, ou au moins espérer la sonnerie des cloches, qui le met en fuite.
Selon certains, le Basa Jaun aime les énigmes et les jeux d'esprit. Mais son manque de perspicacité le force à réfléchir si longtemps que ses victimes ont tout le temps de s'enfuir. Dans le cas extrême, on éventre Herensugue (le serpent à sept têtes qui protège les Basa Jaunak). Un lièvre s'échappe de son ventre, et il faut le saisir par les deux oreilles.
Du ventre du lièvre s'envole une colombe qu'il faut tenir jusqu'à ce qu'elle ponde un œuf. Avec cet œuf, il faut heurter le front du Basajaun afin qu'il s'écroule à terre, mort. Cette recette classique (l'œuf dans une série d'animaux imbriqués les uns dans les autres) qui se retrouve dans un grand nombre de contes européens, figure dans un conte recueilli par Jean-François Cerquand
Spéculations sur l'origine
D'après certains, les histoires sur les Basajaunak, comme celles de Jean de l'Ourset en général des « hommes sauvages », tireraient leur origine de la rencontre des proto-Basques, qui seraient arrivés il y a environ 40 000 ans, avec les derniers Néandertaliens, alors en voie d'extinction. Cette hypothèse est toutefois en contradiction avec le fait que les Basajaunak sont censés avoir donné l'agriculture aux Basques, cette pratique étant totalement étrangère aux Néandertaliens et n'étant adoptée qu'au Néolithique.
Jean-Jacques Rousseau parlait d'hommes sauvages des Pyrénées en 1754 dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Linné classa ces humains marchant à quatre pattes, ne sachant pas parler et velus, dans l'espèce Homo ferus. En 1776, l’ingénieur Leroy, responsable de la Marine royale et de l’exploitation des forêts d’Aspe et d'Iraty, fait part dans son mémoire d'un homme d’une trentaine d’années, poilu comme un ours, probablement atteint d’hypertrichose (syndrome d’Ambras). Mais les légendes des « hommes sauvages » préexistaient dans toute l'Europe bien avant ces « cas » particuliers.
Marquage ArticleSources : Wiki-D&D
Source Image : D&D
Les Manticores
La manticore est une créature légendaire issue de la mythologie perse, dont la première description fut rapportée par Ctésias. Décrite comme un terrible mangeur d'homme qui dévore ses proies en entier pour n'en rien laisser, elle a été mentionnée plusieurs fois dans les bestiaires médiévaux et représentée dans les arts sous les traits d'un lion à visage humain, avec trois rangées de dents et une queue de scorpion, suivant les description des premiers auteurs greco-romains. La manticore est aujourd'hui assez populaire dans le bestiaire des jeux de rôle.
Étymologie Selon Édouard Brasey, le nom de « manticore » est issu du persan mardikhouran, qui signifie « mangeur d'hommes » . Son nom peut aussi provenir du persan martya, « homme », et xvar, « manger », ce qui signifie aussi « mangeur d'hommes ». ->On trouve l'orthographe manticore, au féminin comme au masculin.
Déscription
La manticore est le plus souvent décrite comme un monstre ayant le corps d'un lion, généralement à fourrure rouge ou brun rougeâtre, la tête d'un humain couleur de sang, souvent avec des cornes, des yeux bleus ou jaunes et trois rangées de dents allant d'une oreille à l'autre, ainsi qu'une queue de scorpion ou de dragon. Elle est parfois dotée d'ailes de chauve-souris, mais sa principale caractéristique est sa capacité à projeter des dards venimeux pour immobiliser sa proie. Son venin peut servir à différentes fins, comme endormir, rendre malade, contrôler, maudire... ou même tuer. Sa taille varie entre celle d'un lion et celle d'un cheval
La manticore est d'origine perse, elle est décrite comme une bête mangeuse d'hommes. Sa présence dans différentes légendes européennes européenne serait due au médecin grec Ctésias, qui séjourna à la cour d'Artaxerxès II, au IVe siècle av. J.-C., et qui en parla dans Indika, son ouvrage sur l'Inde connu de plusieurs auteurs grecs, mais perdu depuis. Évoquant les animaux qu'il a vu à Rome, Pausanias écrit dans ses Descriptions de la Grèce :
« Quant à la bête décrite par Ctésias dans son Histoire indienne et qu'il dit être appelée martichoras par les Indiens et « mangeuse d'hommes » par les Grecs, je suis amené à penser qu'il s'agit du tigre. Mais du fait qu'elle a trois rangées de dents dans chacune de ses mâchoires, et des pointes au bout de sa queue avec lesquelles elle se défend en combat rapproché et qu'elle tire comme les flèches d'un archer sur ses ennemis lointains, je pense qu'il s'agit d'une fable que se transmettent les Indiens à cause de leur crainte excessive de la bête. »
Pline l'Ancien ne partage pas le scepticisme de Pausanias car, comme Aristote dans son Histoire naturelle, il inclut le martichoras (qu'il retranscrit par erreur en manticorus en copiant Aristote, d'où le terme actuel) parmi les animaux qu'il décrit dans son Naturalis Historia
« Il y a parmi les éthiopiens un animal appelé manticorus; il a trois rangées de dents qui s'enchevêtrent comme celles d'un peigne, visage et oreilles d'homme, yeux bleus, corps cramoisi de lion et queue qui finit en aiguillon, comme celle des scorpions. Il court avec une grande rapidité et il est très amateur de chair humaine; sa voix ressemble aux sons mêlés de la flûte et de la trompette »
— Pline l'Ancien, Histoire naturelle.
La manticore devint assez populaire dans les bestiaires médiévaux qui reprirent pour la plupart les descriptions de Pline.
Bruno Latini donne quelques précisions sur la créature qui « plus que tout, aime manger de la chair humaine. Elle s'accouple de façon à ce que tantôt l'une se trouve dessous, tantôt l'autre ».
Flaubert mentionne une manticore dans les dernières pages de La Tentation de saint Antoine :
« La manticore, gigantesque lion rouge, à figure humaine avec trois rangées de dents : les moires de mon pelage écarlate se mêlent au miroitement des grands sables; Je souffle par mes narines l'épouvante des solitudes. Je crache la peste. Je mange les armées, quand elles s'aventurent dans le désert. Mes ongles sont tordue en vrille, les dents sont taillées en scie; et ma queue, qui se contourne, est hérissée de dards que je lance à droite,à gauche, en avant, en arrière, Tiens ! Tiens ! La manticore jette les épines de sa queue, qui s'irradient comme des flèches dans toutes les directions. Des gouttes de sang pleuvent, en claquant sur le feuillage. »
— Flaubert, La Tentation de saint Antoine.
Selon Édouard Brasey, la créature est originaire d'Inde, et se trouvait autrefois dans toutes les régions semi-désertiques de Perse et de mésopotamie, jusqu'en Grèce et à la chaîne de l'Atlas en Afrique du nord. Il mentionne également les légendes selon lesquelles la manticore est censée tuer sa victime d'un seul coup de dents, de queue ou de griffes avant de l'avaler tout entière et de n'en rien laisser. C'est pourquoi, lorsqu'un homme disparaît sans laisser de trace, cela ne peut être que l'œuvre d'une manticore.
La manticore a retenu l'attention de la société royale de cryptozoologie de Londres, qui situait les derniers représentants de l'espèce dans des montagnes inaccessibles au centre de l'Iran. On dit de nos jours que la manticore habite les forêts tropicales d'Afrique et d'Asie, surtout en Indonésie
Source: Wikipédia
Les sirènes ont l'apparence de très belle femme de la taille jusqu'au sommet de la tête, tandis que le bas du corps est recouvert d'une queue de poisson couverte d'écailles. Elles vivent dans les mers et océans, plus précisement sur les rochers situés à proximité des côtes. A l'approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu'aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer, et le naufrage des navires.
Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer.
Le liber monstrorum ( le livre des monstres ) manuscrit anglais du VII°siècle ou du IX°siècle, en donne la description suivante :
Les sirènes sont de jeunes vierges marines qui séduisent les marins à l'aide de leurs formes splendides et de leurs chants merveilleux. De la tête jusqu'au milieu du torse elles ont des corps en tout point identique à ceux des femmes ; pourtant, elles ont en dessous des queues écailleuses de poisson, qu'elles gardent toujours cachées dans l'eau, dans les vagues.
Vouées à l'érotisme et à la sexualité, mais aussi à l'art, à la musique, au chant et à la divination, ces créatures ne sont pas immortelles ; selon Hésiode elles peuvent tout de même vivre 291 600 ans dans un état de perpetuelle jeunesse.
D'OU VIENNENT ELLES
L'origine des sirènes n'est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu'elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et des muses, en tout cas de l'une d'entre elles : selon la mythologie Gerhardt, il s'agirait de Melpomène, la muse du courant harmonieux, Terpsichore, la muse de la danse des ondes , ou de Calliope , à la très belle voix . D'autres chercheurs disent qu'elles sont les filles de la déesse de la memoire, Mnémosyne.
Claude Nicaise, un auteur du XVII°siècle dit qu'elles sont nées du sang de la corne d'abondance, à la suite de la lutte d'Hercule avec Acheloüs.
LEUR RESIDENCE
A l'extremite de la presqu'île de Sorrente se trouvait des sirènes, là où les anciens localisaient la résidence habituelle des filles de la mer, sur des rochers nommés îles Sirénuses, citées par Aristote. Claude Nicaise situe plutot le séjour des sirènes sur la ville de Naples.
Dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous marin où se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amants mortels
LES NOMS DES SIRENES ET LEUR SIGNIFICATION
AGLAOPE : celle qui a un beau visage brillant
AGLAOPHONE : Celle qui a une voix superbe
LEUCOSIE : la blanche créature
LIGEIA : celle qui pousse un cri perçant
MOLPE : Celle qui chante des mélopées
PARTHENOPE : Celle qui a un visage de jeune fille.
PEISINOE : Celle qui est persuasive
RAIDNE : celle qui est en progrès
TELES : la parfaite
THELXINOE : celle qui adoucit l'âme par le chant et la musique
THEXEPEIA : Celle qui prononce des paroles apaisantes
THELXIOPE : Celle qui a un visage convaincant.
LES ATTRIBUTS DE LA SIRENE
Le mirroir : les sirènes sont souvent occupées à se regarder dans un mirroir. On a voulu y voir un signe de leur vanité, de leur narcissisme et de leur coquetterie. En fait, ce mirroir symbolise la planète Vénus dans la tradition astrologique. Aphrodite, née de l'écume de la mer et déesse grecque de l'amour des arts et de la fécondité est souvent représentée avec un mirroir.
Elle est malgré son absence de queue de poisson, l'ancêtre des sirènes et la protectrice des marins. La chevelure et le peigne d'or :
Les sirènes ont toujours une chevelure opulente et abondante, symbolisant leur fort potentiel érotique et amoureux . Elles passent leut temps à se coiffer avec des peignes d'or, symbolisant le sexe féminin. Les mots kteis en grec , pecten en latin et pettigone en italien désignent à la fois le peigne et le pubis.
Au XIII°siècle, le mot français séran, dérivé de sirène, s'appliquait à un peigne servant à démêler la filasse de chanvre ou de lin. Ismaël Mérindol révèle que si les sirènes passent autant de temps à se peigner leurs cheveux, c'est qu'il s'agit pour elles d'une zone particulièrement étérogène ; le fait d'y glisser un peigne leur procure ainsi un plaisir incomparable.
LES SIRENES AILEES
Leur chant vient du fait qu'à l'origine les sirènes de l'antiquité grecque étaient non des femmes poissons mais des femmes oiseaux dotées de serres puissantes, parfois de pattes de lion.
Ces sirènes avaient des visages de jeunes filles mais des pattes et des plumes d'oiseaux. L'une des nombreuses raisons invoquées pour justifier cette forme curieuse évoque une punition d'Aphrodite, qui les métamorphosa en oiseaux parce que, par orgeuil, elles avaient toujours refusé de faire don de leur virginité à un dieu ou à un homme.
Une autre légende veut que les sirènes soient les suivantes de Proserpine, la fille de Ceres. Elles avaient laissé enlever leur maîtresse par Pluton pour être conduite aux enfers. Pour punir les sirènes de leur manque de vigilance, Céres les auraient changées en oiseaux à tête de femmes. Ovide, dans ses Métamorphoses y voit au contraire une récompense des dieux.
Ces sirènes d'air n'étaient pas toujours bienveillantes, loin de là. On dit qu'elles s'abattaient comme des oiseaux de proie sur les soldats en marche ou les marins en mer.
COMMENT LES SIRENES ONT PERDU LEURS PLUMES ET GAGNE LEUR QUEUE DE POISSON
Les sirènes furent conviées à un concours de chant les opposant aux muses dont elles étaient les filles. Ce concours, présidé par Héra, fut favorable aux sirènes, dont la voix était plus belle. refusant d'admettre leurs défaites, les muses se ruèrent sur les sirènes pour leur arracher les ailes et s'en faire des couronnes. Désormais, incapables de voler, les malheureuses sirènes se précipitèrent dans les vagues de la mer.
Apolonios de Rhodes, dans les Argonautiques, narre ainsi la défaite des sirènes :
Les sirènes sur leur rocher neigeux jouaient de la flute et de la lyre. Elles soupirèrent profondément puisque la triste destinée d'une mort fatale approchait, et du haut de leur rocher elles se précipitèrent dans les profondeurs de la mer rugissante. Leur corps prirent eux-mêmes la forme de rochers.
Mais toutes ne furent pas métamorphosées en roches. Les survivantes, sous la forme de femmes poissons, demeurèrent au bord des rivages ou près des récifs à fleur d'eau pour guetter les marins et les séduire par leur chant afin de mieux les attirer au fond de l'eau.
Car les sirènes sont de grandes amoureuses. D'ailleurs, dit-on, si la mer est salée, c'est qu'elle est remplie des larmes des sirènes en mal d'amour.
LE CHANT DES SIRENES
Dans l'odyssée d'Homère, si Ulysse parvient à écouter sans dommages le chant des sirènes, c'est parce que, sur les conseils de la magicienne Circé, il s'est fait attacher au mât de son bateau, tandis que les marins continuent la manoeuvre, les oreilles bouchées avec de la cire.
Le chant des sirènes est en effet fatal aux marins, qui se laissent séduire par lui. Perdant instantanément l'esprit, ils se jettent à l'eau et se noient. Les cruelles sirènes dévorent leur coeur et emportent leur âme, tandis que les bateaux laissés à la dérive vont se fracasser sur les rochers.
Cette mort horrible est pourtant ressentie comme une jouissance par leurs victimes. Martial (40-103) parle de la souffrance hilare des marins, mort douce, plaisir cruel. Claudanius (370-404) ajoute :
Leur musique sacrée, aimable danger de la mer, représentait une terreur agréable parmi les vagues. Le vent caressant s'attardait sur la quille du navire, tandis qu'une voix surgie de l'arrière, envahissait l'espace. Les marins ne désiraient plus emprunter le chemin sans danger du retour. Mais ils ne souffraient pas ; la joie elle même apportait la mort.
Pour Plutarque, le chant des sirènes en réalité, est un réconfort pour celui qui est promis à la mort : Le chant des sirènes, loin d'être inhumain et meurtrier, apporte aux âmes migrant de la terre vers l'autre monde, et qui errent après la mort, l'oubli de ce qui est éphémère et un amour de ce qui est divin. Et les âmes captivées par l'harmonie de leurs chants, suivent cette part divine et s'attachent à elles.
La sirène s'apparente alors moins à un démon assoiffé de sexe et de sang, et voleur d'âme, qu'à un ange gardien. La femme poisson retrouve alors ses ailes.
LA SERAINE ET LA SERRE MEDIEVALES
Sirène vient du latin siren , qui a donné serena, serein, sereine. Au Moyen Age, les sirènes étaient couramment appelées seraines, en hommage à leurs chants doux et mélodieux. Elles apparaissaient dans les bas reliefs des églises romanes comme des symboles sexuels et des incantations de la luxure. Ainsi, elles sont souvent représentées avec une queue de poisson double qu'elles tiennet largement écartée en s'aidant des deux mains, en des poses lubriques et lascives.
Ces sirènes tentatrices ornent aussi bien les lettrines des manuscrits que les blasons et armoiries, les mosaïques et les vitraux, les bénitiers, les bois sculptés que les bas reliefs de pierre. Parfois, on les représente couronnées, ou portant leur enfant dans les bras.
Ces sirènes romanes incarnent mgnifiquement la féminité, avec ses graces et son potentiel de fécondité mais aussi, aux yeux de l'église ses dangers et ses tentations. Richard de Fournival établit une classification entre les différentes types de sirènes : " Il existe en effet trois espèces de sirènes , dont deux sont moitié femme et moitié poisson, et dont la troisième est moitié femme moitié oiseau. Et les trois espèces sont musiciennes : les unes jouent de la trompette ,, les autres de la harpe, et les dernières chantent d'une voix de femme. Et leur mélodie est si agréable qu'il n'est aucun homme qui puisse les entendre, si loin soit-il, sans être contraint de venir auprès d'elles. Et lotrsqu'il est tout près, il s'endort ; et quand la sirène le trouve, elle le tue ".
Les bestiaires médievaux évoquent aussi une variété de sirène baptisée serre, femme à queue de poisson en forme de fleur de lis, dont les poignets et les coudes sont prolongés de plusieurs ailes. La sirèen dessinée dans le bestiaire de Cambridge, datant du XII°siècle, est dotée tout à la fois d'une queue de poisson, de serres d'oiseau et d'une jupe formée d'un mélange de plumes et d'écailles.
Symbolisant la femme impure et lascive, la sirène était considérée comme une prostituée dans l'Angleterre elisabéthaine. Selon Brunetto Latini " Les sirènes étaient trois prostituées qui faisaient tomber dans leurs pièges tous les passants et les réduisaient à l'état de pauvreté. Si l'histoire dit qu'elles avaient des ailes et des griffes, c'est pour symboliser l'amour , qui vole et frappe ; et si elles demeurent dans l'eau, c'est parce que la luxure est née de l'humide ".
LES SIRENES DU MAUVAIS TEMPS
Les marins disent que l'apparition d'une sirène annonce toujours du mauvais temps. En basse Bretagne, on pense qu'il suffit de voir une sirène nue, ou de la toucher même involontairement, pour déclencher une tempète. Selon d'autres croyances, les sirèens ont le pouvoir d'emmener leurs victimes au fond de leur palais sous marins. C'est le cas notamment de la sirène du_ fort La Latte, qui a causé la disparition de maints jeunes gens. Dans le sud du Finistère, on redoute plus quetout le chant de la Mac'harit argwall amzer, Marguerite du mauvais temps, qui a le pouvoir de mettre la mer en furie.
LES SIRENES PROTECTRICES
Il faut attendre la renaissance pour que les sirènes perdentleur sinistre réputation de prostituées et de démons pour devenir les protectrices des marins, ornant de leurs effigies charmantes les cartes marines - au milieu des océans, on trouvait cette mention : "Hic sunt sirenae, Ici sont les sirènes - les armoiries des villes portuaires et les proues des navires, dont elles étaient les seules représentations féminines tolérées. Leurs couleurs étaient souvent le bleu et l'or, ce qui les assimilait à des madones.
De même, les mermaids ( vierges marines ) anglo-saxonnes sont considérées comme bienfaisantes. Jusqu'au XX°siècle, une loi maritime anglaise réclamait d'ailleurs, au bénéfice de la couronne d'Angleterre toutes les sirènes trouvées dans les eaux anglaises.
LE TEMOIGNAGE DES MARINS
Au temps des grandes expéditions maritimes, à partir du XV°siècle, de nombreux témoignages de voyageurs et de marins semblent attester l'existence des sirènes de mer. Ainsi, dans sa Relation des voyages de Christophe Colomb, l'évéque Bartholomé de Las Casas affirme que Colomb aperçut des sirènes : "Le mercredi 9 janvier 1493, cotoyant l'île de Saint domingue, il vit trois sirènes. Elles s'élevaient beaucoup au dessus du niveau de la mer... Mais elles ne lui parurent nullement belles "
Le jésuite Charlevoix a émis l'hypothès, sans doute juste , que ces prétendues sirènes étaient en réalité des lamantins, cétacés au visage humainoïde mais laid, long de 3 à 4 mètres ou bien des dugongs. Les marins espagnols surnommaient ces deux espèces les poissons femmes car lamatins et dugongs poussent des lamentations, évoquant la voix humaine ou le chant des sirènes.
LES SIRENES RECONNAISSANTES
A Guernesey et en basse Bretagne, de nombreux témoignages attestent l'existence de ces femmes poissons. Ainsi un vieillard de Guernesey , se trouvant au sommet des falaises, affirmait avoir contemplé une compagnie de 6 sirènes allongées près du bord de mer. Il se precipita pour le voir de plus près mais, effarouchées, les sirènes se jetèrent à l'eau et disparurent. De même, une sirène de Bretagne se tenait dans la baie de la Fresnaye ; c'est là qu'on pouvait entendre sa voix mélodieuse et voir la trainée lumineuse qu'elle laissait sur son passage.
Il faut cependant prendre garde à ne pas toucher la chevelure des sirènes que l'on remet à l'eau, si l'on ne veut pas être victime de ses sortilèges. Une sirèen qu'un pêcheur vendéen s'apprêtait à remettre à flot prit la peine de l'en prévenir :
Porte moi dans tes bras , pourvu que mes cheveux
Ne touchent pas ta main , sois sans inquiétude
Mais tes doigts ne pouraient jamais s'en détacher
S'ils effleuraient , hélas ! ma chevelure blonde
Je devrais , malgré moi dans ma grotte profonde
T'entraïner sans que rien puisse m'en empêcher.
Dans la plupart des récits du folklore, les sirènes sont reconnaissantes aux mortels qui les remettent à l'eau lorsqu'elles se sont échouées sur le rivage. Elles offrent un trésor caché sous une pierre. La sirène sauvée par la mère du héros breton Rannou lui avait remis, pour son fils, une coque remplie d'une liqueur magique ; grace à elle, Rannou devint le plus fort et le plus puissant des hommes.
Les contes populaires prennent le relais de cezs bienfaits légendaires : ainsi, une sirène vient chaque jour demeler les cheveux blonds du roi de Roumanie tombé à l'eau. Une autre emmène dans son palais sous marin une jeune fille jetée à la mer par sa mauvaise nourrice et lui confie un onguent magique qui lui permettra de ressusciter son frère.
Source:Wikipédia / Livres sur les sirènes 'ed1991'
Les Chevaux du soleil
Dans la mythologie grecque, les chevaux du soleil sont les coursiers qui tirent le char du dieu du soleil Hélios. Ils portent les noms de :
Ces chevaux vivraient parmi d'autres dans les écuries célestes du dieu du soleil. Lorsque Pégase n'est pas avec les muses ou en train de porter la foudre de Zeus, il se repose souvent dans ces écuries célestes. Éthion, Astérope , Bronté et Phlégon tirent généralement le char du soleil pendant que Lampos et Actéon sont attelés au chariot d'Apollon.
Source:Wikipédia